Si Ibn Qudâma au XIIe éprouve le besoin d'attendrir son coeur, c'est que pour nous au XXIe siècle, ce besoin est vital, car nos coeurs sont malades et risquent de mourir à chaque instant. Combien de corps " bien que vivants " ne sont que des tombes ambulantes pour des cœurs bien morts " depuis longtemps, or l'homme c'est son cœur, et c'est vers les cœurs que Dieu regarde et non vers les corps.